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Le CBD peut-il aider à lutter contre l'addiction au tabac ?

Dernière mise à jour : 23 févr. 2023


Le CBD (cannabidiol) est un cannabinoïde provenant du chanvre, comme le THC (Tétrahydrocannabinol). Cependant, contrairement au THC, le Cannabidiol n’est pas un psychotrope, et ne provoque pas d’effets euphorisants ou effets similaires.


Peut-on devenir dépendant au CBD ?


Au niveau physique, le CBD ne présente aucun risque d’accoutumance ou de dépendance physique, quant à la dépendance psychologique, elle est plus difficile à prouver mais pour le moment, aucune étude n’a pu démontrer l’existence d’un effet de dépendance de type effet placebo. Bien souvent, c’est l’effet bénéfique apporté par le CBD que l’on désire retrouver sans qu’il y ait pour autant de mécanisme biologique ressemblant à de l’accoutumance. On note en revanche une tolérance au CBD qui s’installe après quelques mois d’intenses utilisations, il convient alors de faire une pause de quelques jours.


Comment le CBD peut-il être utile dans la lutte contre les addictions ?

Les addictions sont considérées comme des maladies du cerveau. Elles consistent en une dépendance physique et/ou psychologique à une substance, les addictions les plus communes de nos jours sont : le tabac, l’alcool, les drogues “dures” comme les opiacés ou les méta-amphétamines, les médicaments qui sont détournés pour utilisation abusive, mais encore les jeux d’argent, etc. En général, les personnes dépendantes à une addiction sont conscientes des effets néfastes sur leur santé mais ne peuvent pas s’en sortir seules. Ces personnes ont besoin d’aide et d’accompagnement médical, les conséquences peuvent être dangereuses pour certains « addicts » s’ils venaient à stopper net leurs habitudes.


CBD et arrêt du tabac

Véritable problème de Santé Publique, c’est désormais bien documenté, la consommation de tabac entraine de nombreux effets négatifs sur la santé, y compris des complications cardio-vasculaires et développement de cancers. Les pouvoirs publics français réagissent en taxant toujours plus la vente de cigarettes au public et à grand renfort de campagnes de prévention. Des millions de cigarettes sont allumées chaque jour en France pour autant, la France est le quatrième plus gros consommateur de tabac en Europe.

Chaque année, environ 78.000 personnes décèdent des suites directes du tabagisme. Les gouvernements successifs en France ont mis en place une politique d’augmentation des prix des cigarettes, afin d’inciter les fumeurs à changer leurs habitudes et de rendre moins accessible le tabac aux primo utilisateurs, les jeunes notamment.

Les cigarettes libèrent une fumée composée de plus de 4.000 substances chimiques différentes. Certaines sont relativement toxiques, à commencer par l’acroléine, le monoxyde de carbone ou encore les nitrosamines. La consommation de tabac favorise en fait l’apparition de maladies cardio-vasculaires (infarctus, myocardes, AVC), autres pathologies graves et développement de cancers. En France, un cancer sur trois est lié au tabagisme. La cigarette est responsable de l’apparition du cancer des poumons et participe au développement des cancers du larynx, de l’estomac, du pancréas ou encore de l’œsophage.

C’est bien la nicotine qui est responsable de l’accoutumance et de la dépendance au tabac, se propage au cerveau en l’espace de quelques secondes et agit sur le système de récompense en procurant une sensation de plaisir. Elle améliore l’humeur ainsi que la concentration, tout en favorisant la production de dopamine, une hormone euphorisante.

Il existe plusieurs manières classiques de réduire son addiction à la nicotine et au tabac. Les substituts nicotiniques sont les médicaments les plus répandus. Ils leurrent le cerveau en lui donnant la sensation d’avoir une dose de nicotine. On retrouve :

  • Les gommes à mâcher (Nicorettes), pastilles, comprimés

  • Les patchs transdermiques (Nicoderm)

  • Les inhaleurs

Ces traitements provoquent toutefois des effets indésirables. Gommes et pastilles, lorsqu’elles sont surconsommées, favorisent l’apparition de brûlures pharyngées, de hoquets ainsi que des brûlures et des maux d’estomac. Les patchs provoquent quant à eux, irritations, rougeurs ainsi qu’eczéma. Enfin, le surdosage de nicotine, qui intervient par exemple lorsqu’une cigarette est fumée alors qu’une personne a un patch apposé, peut provoquer des insomnies, des diarrhées ou encore une sensation de bouche pâteuse.

Les substituts nicotiniques ne sont pas tous dosés de la même manière. En optant pour un produit plus léger ou plus lourd que celui prescrit, des symptômes liés au manque ou à la surconsommation peuvent apparaître. La durée recommandée d’un traitement à base de substituts nicotiniques, est de 2 à 3 mois. Il existe aujourd’hui des alternatives moins contraignantes pour arrêter de fumer : acupuncture, hypnose ou encore l’usage de la cigarette électronique en réduisant l’apport en nicotine progressivement.

Le cannabidiol se classe en effet depuis peu parmi les alternatives crédibles et efficaces pour l’arrêt du tabac. Le CBD a l’avantage d’avoir des effets rapides, comme nous avons pu le voir, en l’espace d’une semaine, une étude a démontré (toute proportion gardée) une diminution de la consommation de tabac de l’ordre de 40%. Cette diminution n’est accompagnée d’aucun effet secondaire. Même si de plus amples études sont nécessaires pour mieux comprendre le rôle du cannabidiol dans l’arrêt de la consommation de tabac, il est intéressant de noter que le CBD, avec ses multiples modes d’administration, est très pratique, sans effet secondaire, et les résultats sont quasi-immédiats avec les e-liquides au CBD, huiles de CBD, capsules de CBD notamment. Les e-liquides au CBD permettent de garder la sensation d’inhalation, les effets sont immédiats, c’est une solution d’appoint pour débuter et réduire sa consommation. Les huiles CBD sont plus puissantes et les effets se déclarent après une vingtaine de minutes, c’est une solution de fond, en complément aux e-liquides CBD, les capsules CBD offrent moins de biodisponibilité que les huiles mais sont plus faciles à doser et à prendre. Les patchs au CBD, par voie transdermique, quant à eux libèrent le CBD progressivement

Les fumeurs de tabac désireux de stopper ou réduire leur consommation ont bien souvent recours au CBD à l’aide d’une cigarette électronique. La cigarette électronique, pour un fumeur, a l’avantage de donner un effet « cigarette » avec une gestuelle et de la vapeur, le CBD inhalé, quant à lui, permet de calmer partiellement ou totalement la sensation de manque liée à la nicotine selon les personnes et leurs degrés d’addiction. Nous vous recommandons d’utiliser un e-liquide constitué à partir d’extraits naturels de CBD pour profiter pleinement de l’effet entourage.


Études cliniques sur le CBD et l’arrêt du tabac


Étude menée en 2013, publiée sur la revue Addictive Behaviors, le CBD par vaporisation aurait des effets intéressants sur la consommation de tabac. 24 sujets, fumeurs de tabac, ont participé à cette étude, et ont été divisés en deux groupes. Dans le 1er groupe, les individus avaient envie de fumer, ils étaient invités à prendre du CBD par vaporisation. Le second groupe était dans une situation similaire à la seule différence qu’il s’agissait d’un placebo dans le vaporisateur. Les individus dans les deux groupes étaient libres et pouvaient décider à tout moment de fumer une cigarette selon leurs souhaits.

Sept jours plus tard, une baisse de la consommation de l’ordre de 40% a été observée chez le premier groupe, tandis que pour le second, aucune réduction de consommation n’a été enregistrée. Cette étude tend ainsi à démontrer qu’en agissant sur le système endocannabinoïde, le CBD permet de calmer l’envie de fumer liée au manque de nicotine. De plus amples études doivent toutefois être menées afin de confirmer le rôle joué par le cannabidiol sur l’addiction au tabac.


Étude datant de 2018, menée au sein de l’Unité Psychopharmacologique et Addictions de l’Université de Londres, visait à déterminer si une dose de CBD était en mesure de réduire l’envie de cigarette durant la nuit, chez les fumeurs aguerris. Au cours de cette étude, un panel de fumeurs a été divisé en deux, avec d’un côté, un groupe recevant un placebo et de l’autre, un groupe recevant une dose orale, unique, de 800mg de CBD. Après une nuit d’abstinence, le groupe ayant reçu le placebo a démontré un fort besoin en nicotine tandis que le groupe ayant reçu du CBD, a démontré un besoin en nicotine stable comparé aux heures précédentes. Il semble donc que le cannabidiol soit en mesure de calmer les besoins en nicotine, même si, là encore, de plus amples études doivent être menées sur le sujet.


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